«Les banques alimentaires ont faim», affirme l’animateur Patrick Lagacé en ouverture d’émission, jeudi.
Celles-ci ont lancé un autre cri du cœur aujourd’hui sur différentes tribunes au Québec.
Elles estiment leurs besoins à 18 millions de dollars, pour leurs 1200 comptoirs, d’ici mars 2024.
Les banques alimentaires québécoises ont déjà dépensé les 6 millions de dollars que le gouvernement Legault leur avait octroyés il y a seulement trois mois, afin d’acheter des denrées.
Elles avaient demandé 24 millions $ en début d'année.
«J’ai grandi dans deux maisons quand j’étais enfant, chez mon père et chez ma mère. Je ne vais pas faire brailler personne, car je n’ai manqué de rien. Mon père était de la classe moyenne, le frigo était toujours plein. Par contre, ma mère était quasiment pauvre. Elle tirait le diable par la queue, mais le frigo n’a jamais été vide. Elle tordait chaque dollar pour en extraire chaque cenne. […] Il y a toutefois une grande différence entre ce que vivait ma mère dans les années 1980 et la situation des gens qui ont besoin des banques alimentaires en 2023… La différence majeure, c’est le logement.»
En 2019, environ 500 000 Québécois par mois avaient besoin d'une forme ou d'une autre d'aide alimentaire. En 2022, c'était 671 000 personnes. D'autres données seront disponibles la semaine prochaine.