Aucune loi ne protège les clients des banques victimes de fraude par virements informatiques. C'est ce qu'il est possible de comprendre d'un article d'Hugo Joncas, soulignant que les clients ayant fait preuve de négligence sont responsables de leur situation.
Mais comment définir la négligence? C'est la question sur laquelle se penche Pierre-Yves McSween, jeudi, au micro de Paul Arcand.
«Si je suis dans un café, que je prends le wifi, que je vais sur mon compte de banque, et que mon voisin est un pirate, et qu'il me vole pendant ce temps-là, est-ce que j'ai fait preuve de négligence? Et quand je demande aux institutions où commence la responsabilité du client et où elle se termine on n'est pas capable de me répondre vraiment noir sur blanc avec une ligne bien tracée.»
Il explique que les banques agissent ainsi pour ne pas mettre à risque leur réputation. «Des fois elles vont payer, des fois elles ne payeront pas. Mais chose certaine, on a perdu notre innocence.»
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