Alors que les problèmes de certains clients commerciaux de la Banque Nationale qui ont subi des fraudes dans leurs comptes ont été rendus publics par le collègue Alain McKenna dans Le Devoir le 3 octobre, Pierre-Yves McSween revient mardi sur la réponse de l'institution financière et sur sa façon de gérer la crise.
Écoutez Pierre-Yves McSween offrir à Paul Arcand un petit cours de gestion de crise financière 101, alors que certains clients ont été appelés dans les dernières heures pour leur dire qu'ils seront dédommagés.
Il revient sur les actions involontaires des clients et sur la vulnérabilité des clients des institutions bancaires et sur la responsabilité réelle des déposants, alors que les Banques souhaitent traiter les dédommagements au cas par cas...
«Hier, j'ai parlé de la SADC, de l'assurance dépôts et je t'ai dit: "Ah, au moins on a le premier 100 000 couverts par transit au Canada". Ça, c'est en cas de faillite de la banque. Mais ici, on n'est pas dans un cas de faillite d'une banque, on est dans le cas d'un hameçonnage ou d'une fraude. Donc, ça veut dire que même les particuliers qui nous écoutent; si vous pesez sur un mauvais lien puis que vous donnez vos informations personnelles à un fraudeur qui va vous voler votre compte de banque, techniquement, ce sont les actionnaires de la banque qui vont peut-être vouloir vous dédommager, mais ça ne veut pas dire que ça va être fait. On ne peut pas vous promettre que ça va être fait et c'est un enjeu majeur à discuter ce matin.»