Il y a pénurie d’enseignants, c'est bien connu, mais c’est également le cas pour les directrices et directeurs d’écoles.
Pourquoi a-t-on du mal à en recruter ?
Cathy Thibault, ex-enseignante et ex-directrice d’école qui a enseigné pendant plus de 20 ans au secondaire et qui a quitté le réseau en 2020, met les choses en perspectives.
«Ce n'est pas nouveau. Ça ne date pas d'hier. Déjà, quand j'ai quitté en 2020, en pleine pandémie, c'était déjà le cas. Les salaires, il y a trois ou quatre ans, n'étaient vraiment pas intéressants. En 2019-2020, je gagnais 93 000 $ pour être directrice adjointe d'école secondaire.»
Et le tout allait avec son lot de responsabilités.
Le tout pour «beacoup plus de trouble, moins de vacances, plus d'imputabilité. Les directions d'école ont une pression qui a trait à la responsabilité de notre école: la réussite des élèves, le bien-être de ses enseignants, des mêmbres du personnel.»
«Une direction d'école, c'est comme un entreprenneur de son école, pousuit-elle. Il est responsable de son école.»
On l'écoute...