Le film sort le vendredi 13 octobre et a fait fureur à la Mostra de Venise, au début du mois de septembre dernier, alors qu'Ariane Louis-Seize a remporté le prix de la meilleure réalisation de la section Venice Days.
En entretien avec Catherine Beauchamp et Patrick Lagacé, la réalisatrice aborde l'histoire de son long métrage: Sasha, une «jeune» vampire de 68 ans inquiète sa famille parce qu’elle n’arrive pas à mordre, puisqu'elle ressent trop d’humanité pour ses victimes.
Elle aborde les comparaisons que l'on fait avec Karmina, alors que son film surfe davantage sur la mélancolie et l'humour.
«Je voulais faire un film lumineux sur la mort!»
On y aborde les thèmes universels comme la famille, l’amitié, l’entrée dans le monde adulte.
On aborde aussi la question du suicide chez les jeunes, mais surtout le ton qu'on doit utiliser pour ne pas que le tout sonne faux.
«C'est quelque chose qui s'est fait de façon un peu, je dirais, pas naturelle, mais moi et Christine, on savait que c'était délicat. Bien sûr, c'est délicat, mais par le biais de la comédie et le cinéma de genre, on sait que c'est possible d'adresser des sujets aussi délicats, mais sous un angle peut être plus lumineux.»