À l'occasion de sa chronique jeudi matin au micro de Paul Arcand, Pierre-Yves McSween revient lui aussi sur l'investissement majeur de sept milliards de dollars du fédéral et du provincial pour l'implantation d'une usine à McMasterville.
Toutefois, trois milliards de ces subventions constituent une forme de leurre fiscal sur une entreprise en croissance selon le chroniqueur.
«Mon cœur balance entre deux réalités. La première c'est qu'on investit dans une entreprise qui, sur son site web, affirme avoir un peu plus de 4500 employés. Et on dit: "cette entreprise en croissance générera jusqu'à 4000 emplois ici". C'est un projet sur papier. [...] Deuxième point intéressant, c'est savoir ce qu'on donne. [...] Si on n'entre pas dans cette filière-là maintenant, on a l'impression qu'on manque le bateau.»
Il explique aussi que l'actionnariat par le gouvernement dans cette entreprise se veut surtout une question d'image publique.
Paul Arcand et lui se questionnent toutefois sur l'impact qu'auront les 4000 nouveaux travailleurs au sein de l'entreprise et surtout, dans la communauté de McMasterville.
Les deux hommes abordent aussi la compétitivité entre le Québec et l'Ontario en matière de pile et d'électrification des transports.