Les délais en justice pour les dossiers en protection de la jeunesse affectent directement les enfants, s’inquiète la bâtonnière du Québec, Me Catherine Claveau.
En fait, les besoins sont tellement criants dans les tribunaux que ceux-ci engendrent des délais considérables dans le traitement des dossiers.
C’est ce qu’a notamment expliqué Catherine Claveau lors d’une entrevue avec l’animateur Paul Arcand, mardi matin. Elle a mentionné qu’il manque d’argent dans le système de justice.
On dépasse notamment les délais de cour et les délais jugés acceptables pour les enfants, particulièrement les poupons.
À l’émission de Luc Ferrandez, mardi, écoutez le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette parler des causes et des conséquences associées aux délais judiciaires pour les dossiers en protection de la jeunesse.
«Avoir des ressources supplémentaires, je ne suis pas contre. On travaille dans l’objectif de financer le système de justice, mais l’argent, ce n’est pas tout. Je vise un système de justice qui respecte les délais et qui est efficace. Lorsque la sécurité des enfants est compromise, leurs dossiers sont traités en premier. Au niveau des délais judiciaires, en collaboration avec la magistrature, il faut faire mieux.»