Transport scolaire: on a beau faire des campagnes de sensibilisation pour rappeler aux automobilistes que la sécurité des enfants n’est pas négociable, le message ne passe pas toujours.
On parle ici de la sécurité des enfants autour des autobus scolaires, lorsque ces derniers ont mis en place leur signe «Stop» (ouvert) au moment où les enfants quittent l'autobus.
Au micro de l'animateur Patrick Lagacé, Josée Dubé, présidente du Secteur du transport scolaire à la Fédération des employées et employés de services publics, affilié à la CSN, vient en parler.
Elle représente plus de 3000 chauffeurs et chauffeuses dans une dizaine de régions du Québec.
«Quand on décide de passer sur un stop qui est «ouvert»... et qu'on décide de passer dessus volontairement, c'est qu'il y a possiblement un enfant qui va traverser. Ça fait qu'on se dit: «Pas grave, je passe pareil». Le jour où l'enfant se fait frapper, ce n'est plus drôle...»
«J'ai des intermittents jaunes qui s'allument et si vous voyiez les chars qui se dépêchent pour ne pas être en arrière du Stop, ça n'a aucun sens. Et ça, c'est dans les deux côtés de la rue. Autant en arrière que dans le contresens.»
Josée Dubé ne croit pas une seconde qu'il s'agit d'inattention de la part des fautifs.
«Les gens sont pressés, mais d'être pressés au point de risquer de frapper un enfant, ça, ça me dépasse.»
On l'écoute...