Des augmentations salariales de 21 % sur cinq ans ont été accordées par le gouvernement Legault aux policiers de la Sûreté du Québec.
Ces conditions incluent un rattrapage salarial et l’ajout d’une nouvelle prime nationale.
Ce résultat de négociation avec le gouvernement fait beaucoup réagir le chroniqueur Pierre-Yves McSween au micro de Paul Arcand, jeudi matin.
«Sonio LeBel le dit elle-même: "il faut que le ton soit gentil, il faut qu'on ait un bon ton de négociation avec le secteur de la santé qui représente presque 43 % du budget du Québec. [...] On vient de donner un rattrapage salarial, une bonification exceptionnelle et une augmentation de salaire importante cumulative à des policiers. C'est sûr que ça devient un biais d’ancrage. En économie, c'est quoi un biais d'ancrage? C'est un point de référence duquel on ne décroche pas.»
Le chroniqueur s'attend donc à des bras de fer entre le gouvernement et les secteurs publics présentement en discussion pour des contrats de travail», dit-il.
«Tout le monde mérite sa paie, mais ça va être des gros combats syndicaux au cours des prochains mois», dit-il.
Aussi au menu de la chronique:
- Un bon temps pour les investisseurs frileux...
Un investisseur (que je devine à la retraite) écrit à propos des CPG en demandant pourquoi est-ce qu’on lui offre un meilleur taux sur son CPG 2 ans que sur un certificat de placement garanti trois ans? On ne le récompense pas pour son engagement?
«Il faut voir ça différemment. Il faut faire le lien avec la courbe anticipée des taux d’intérêts.»