La Banque du Canada devra prendre une décision mercredi concernant les taux d'intérêt. Choisira-t-elle, de hausser, de diminuer ou de maintenir le principal taux directeur?
Écoutez le chroniqueur économique Pierre-Yves McSween discuter avec l'animateur Paul Arcand de la Banque du Canada. Selon lui, la pression monte, car elle fait face à un pays hétérogène.
«La Banque du Canada se retrouve avec des données qu'elle analyse de façon uniforme. C'est-à-dire qu'elle se dit: ''bon, c'est de l'eau brouillée qu'on a au Canada''. Mais, en regardant comme il faut, et c'est pour ça que Doug Ford, en Ontario, et le premier ministre de la Colombie-Britannique, lui disent : "Nous, on a des marchés qui sont affectés. Pourrais-tu faire attention?'' On se rend compte que le marché est très hétérogène et qu'une correction ou une augmentation du taux directeur, ça a des répercussions complètement différentes d'une situation à une autre.»
Le chroniqueur donne l'exemple de certaines personnes retraitées qui n'ont pas de dettes et profitent de la situation et la comparent à celle des gens qui ont achetés des maisons avec un endettement très élevé.
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- Accepter de reculer temporairement : le défi de l’investisseur.