Quatre adolescents hospitalisés à Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel ont été en mesure de défoncer un cabanon, de démanteler des barbecues et ont tenté de se faire des couteaux afin d'attaquer leurs intervenants.
C'est une opération qui a mobilisé une quinzaine d’employés dans la cour, encore sous le choc.
Écoutez la présidente du syndicat des employés de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, Marie-Ève Desormeaux, vendredi, au micro de l’animateur Luc Ferrandez.
«C'est une clientèle qui agit par la violence. C'est un risque à l'Institut. Il n'y a pas de risque zéro. Par contre, nous, ce qui nous dérange, c'est qu'on veut pouvoir donner des soins en sécurité. Et c'est là que ça achoppe.»
«C'est un département où on fait beaucoup de demandes concernant la sécurité, parce qu'effectivement, il y a beaucoup de complots entre les jeunes, choses qu'on n'a pas avec les adultes habituellement.»
Écoutez aussi la directrice des services professionnels, Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, Dre Kim Bédard-Charette, réagir à la situation...