À la Commission Normandeau-Ferrandez, en ce vendredi, on revient sur le cas de l'enseignante de cinquième année non-binaire. Était-ce que c’était nécessaire d’informer les parents avant la rentrée scolaire?
Écoutez Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez débattre des grands sujets politiques, dont cette situation qui a fait réagir cette semaine, partout au Québec.
Selon Luc, l’école n’aurait pas dû avertir les parents avant la rentrée scolaire, étant donné que plusieurs citoyens ne comprennent pas encore cette réalité.
«Moi, je pense qu'on doit aussi se poser la question du pourquoi ça génère autant de haine des gens, dit-il. Quand c'est aussi profond, tu dois le reconnaître, tu ne dois pas le justifier, essayer de comprendre ce qu'il y a en dessous. Et je pense que c'est la réaction des institutions qui pose problème, c'est-à-dire qu’il y a un manque de jugement sur la reconnaissance des personnes LGBTQ+.»
De son côté Nathalie soutient, contrairement à son collègue, qu’aucune erreur n’a été commise.
«Aucune erreur commise par le centre de service scolaire ni par l'école du Haut-Richelieu. Pourquoi? Parce qu'à partir du moment où un enseignant du primaire qui veut se faire appeler Mix plutôt que madame Martine, les parents ont l'obligation d'être informés de ce changement. Et le centre de service scolaire a un devoir de transparence maintenant.»