Le gouvernement aurait les moyens de financer un programme universel d’alimentation scolaire révélait, jeudi, une étude de l’IRIS.
Au micro de Luc Ferrandez, Anne Plourde, chercheuse à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques, autrice de l’étude, brosse le portrait de ce programme qui permettrait d'offrir à tous les enfants du Québec un repas gratuit par jour.
«On estime que ça coûterait 1,7 milliard de dollars par année et que ça inclurait, non seulement les repas, mais aussi le service de garde gratuit pour les enfants du primaire ainsi qu'un revenu viable pour les travailleuses et les travailleurs du programme.»
Le programme comprendrait également des investissements pour un approvisionnement local, «et donc, ce serait également une forme de soutien à l'économie locale.»
Anne Plourde souligne aussi que le programme aurait des avantages dépassant largement l'aspect financier.
«C'est bien démontré que les programmes d'alimentation scolaire universels et gratuits sont ceux qui permettent d'amener le plus de bénéfices en termes de persévérance et de performance scolaire. Et on sait aussi que quand les programmes ciblent les enfants défavorisés, on a de la difficulté à les rejoindre parce qu'il y a un stigmate qui est associé aux programmes.»
Écoutez-la expliquer l'effet d'un programme d'alimentation universel sur les disparités entre régions...