Les surdoses de drogue touchent tous les groupes d’âge et toutes les classes de la société.
Comme le souligne l'animateur Luc Ferrandez, nous avons parfois l'image d'un itinérant qui meurt dans une ruelle après une surdose. Or, ce groupe de personnes ne compte que pour 9 % des décès, souligne un texte de La Presse canadienne.
Plus des trois quarts des décès de ce genre (77 %) surviennent à domicile, révèle la Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal.
Pour en parler, Luc Ferrandez accueille le Dr Benoit Corriveau, médecin spécialiste en santé publique et en médecine préventive au CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. Il est responsable médical en réduction des méfaits liés aux drogues, à la direction régionale de la santé publique.
«C'est très préoccupant ce qu'on observe. Ce n'est pas nécessairement le profil auquel les gens s'attendent. Ce sont beaucoup des gens qui décèdent à domicile et hors des quartiers centraux. C'est à peu près les trois quarts des décès qui surviennent hors du centre-ville de Montréal.»
Il estime que ce qui mène des gens à consommer des drogues est très multifactoriel.
«C'est lié aux déterminants sociaux: l'isolement, les contextes familiaux plus difficiles, différentes épreuves de la vie qui peuvent amener les gens à consommer, mais dans certains cas, ça peut être lié à une douleur physique et les gens vont prendre des opioïdes.»
On l'écoute...