Le journal Métro a annoncé la fermeture de ses portes il y a deux semaines. Quelles sont les raisons?
Un actionnaire en 2021 se serait versé 2,6 millions de dollars en dividendes, selon le Journal de Montréal.
Est-ce que oui ou non le modèle d'affaires a été amputé? Est-ce qu’il y avait des pertes de revenus? Est-ce que les bénéfices n'étaient plus au rendez-vous?
Aussi, est-ce que la rentabilité à moyen et long terme était compromise? Et est-ce que les liquidités qui ont été sorties sont issues du passé ou sont issues de subventions ou d'un mélange des deux?
Écoutez la chronique de Pierre-Yves McSween au micro de l'émission de Paul Arcand.
«Moi j'ai des réponses. Quand j'ai une entreprise et que j'ai fait des bénéfices pendant 20 ans par exemple, j'ai des bénéfices non répartis. Donc, il y a des bénéfices que je ne me suis pas versé en dividendes tout au long des décennies ou des années parce que je les laissais dans l'entreprise. Si j'ai des liquidités dans l'entreprise, par la suite je peux me verser un dividende. C'est mon droit. Mais, c'est quoi la ligne entre “J'aurais dû laisser les liquidités-là, et puis laisser mon entreprise mourir et permettre des liquidités”? Je peux la fermer et, avant ça, encaisser mes liquidités.»
Il ajoute que le journal a reçu une subvention en 2022.
Rappelons que les journalistes de Métro Média étaient les seuls à couvrir l'actualité ultra-locale de Montréal.
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