Ainsi, selon ce qu'a déclaré le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, à l'animateur Patrick Lagacé, il existe une preuve que la CAQ avait offert un poste de ministre à Pascal Paradis, lors de discussions pour une candidature dans Jean-Talon l'an dernier.
«Il y a des preuves documentaires qui démontrent que ça a été évoqué et on lui fait miroiter un poste de ministre. Oui, ça existe. C'est des échanges texto», a-t-il révélé.
En conversation avec Patrick Lagacé, l'analyste politique Rodolphe Husny estime qu'il «faut qu'on aille au cœur de cette histoire».
Mais Paul St-Pierre Plamondon refuse de dévoiler la preuve.
«Paul St-Pierre Plamondon ne veut pas tomber dans ce genre de politique-là. Je trouve que c'est un pari audacieux. Tu as une preuve que ton adversaire a tenté de salir ton candidat. [...] Moi, je la sortirais. Mais je ne suis pas chef de parti».
«Le PQ a commencé avec son lancement Lance et compte», note Rodolphe Husny.
«Là, on est dans les coins, on est sur la glace, et on ne va pas commencer à dire: l'autre a lâché les gants et moi: «non, non, non, je ne veux pas.»
Rodolphe Husny note que ce qui l'embête, ce n'est pas la promesse - ou pas - d'un ministère, mais les changements de versions.
Il souligne qu'il aimerait savoir où et quand le chef de cabinet du premier ministre François Legault, Martin Koskinen, a rencontré Pascal Paradis, l'an dernier.
«Parce que lui (Koskinen), il est payé de 9 à 5 par les contribuables. Tu ne fais pas de rencontres politiques durant les heures de bureau. Parce qu'il travaille pour le gouvernement. Il ne travaille pas pour la CAQ. Ils se sont rencontrés où? Dans un café? Ça va. S'ils se sont rencontrés dans son bureau... Tu n'as pas le droit d'utiliser les ressources du gouvernement.»
On écoute Rodolphe Husny et Patrick Lagacé...