L'été québécois s'avère excellent au box-office.
Après Le temps d'un été qui a franchi le cap des deux millions de dollars, voilà que Les hommes de ma mère, d'Anik Jean, est lui aussi millionnaire, même s'il n'est en salle que depuis le 4 août.
La chroniqueuse Catherine Beauchamp joint - dans le bois - la réalisatrice qui commente ce succès et la situation générale du cinéma. S'attendait-elle à un tel succès?
«En fait, je l'espérais, mais je ne m'attendais pas à ce que ça soit aussi rapide. Je suis vraiment touchée par tout ça. C'est vraiment capoté! C'est de l'amour, de l'amour que je reçois. C'est fou.»
Pour ce qui est de l'été exceptionnel du cinéma québécois et du cinéma tout court (Barbie, Openheimer), la réalisatrice estime que la relance est véritablement complétée.
«Les gens sont au rendez-vous. Les gens consomment à nouveau du cinéma. La pandémie nous a tous frappés, et là, j'ai l'impression que les gens redécouvrent le cinéma, redécouvre le cinéma québécois.»
On écoute Anik Jean...