Québec solidaire demande au ministre de la Santé Christian Dubé d’écarter dès maintenant la possibilité d’utiliser le bâillon pour faire adopter sa réforme en santé.
Au micro de l'animateur Luc Ferrandez, Vincent Marissal, député solidaire de Rosemont, Porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de santé, précise sa position.
«Je demande juste au ministre Dubé: «Pouvez-vous, s'il vous plaît, enlever l'épée de Damoclès?» En termes parlementaires, le bâillon, le vrai terme, c'est guillotine: «Pouvez-vous enlever cette guillotine qui est au-dessus de notre tête?» Ça pourrait permettre une discussion beaucoup plus constructive. Parce que le bâillon, ça vient complètement court-circuiter les canaux de communications.»
«Un projet de loi, qu'il y ait 4 articles ou qu'il en ait 1200, il faut toujours prendre le temps de l'étudier. C'est à ça que ça sert, un parlement. Sinon, on pourrait passer des lois sans aucune étude ou opposition.»
D'ailleurs, le député n'est pas certain que les «mini-hôpitaux privés verront le jour, certainement pas comme un hôpital comme on l'entend.»
On écoute Vincent Marissal...