Les gouvernements du Québec et du Canada vont verser chacun 322 millions $ dans l'aventure de l'usine de Bécancour.
Pierre-Yves McSween estime que, comme dans la chanson de Francis Cabrel, l'histoire se répète... encore et encore.
«Regardons ça froidement. D'un point de vue business. Si on me dit: il faut qu'une dépense rapporte plus que ce que ça coûte... Super. J'ai un commerçant de limonade au coin de ma rue. Un enfant de six ans. Il vend ses limonades un dollar. Ça lui coûte 90 cents. Il fait de l'argent, mais est-ce le meilleur investissement à faire? Je ne suis pas là pour en juger.
«Je comprends le but du gouvernement: créer une pompe à subventions de plein d'entreprises pour en attirer d'autres. Cette industrie a un avantage stratégique, géographique, parce qu'on a l'énergie, un dollar canadien faible...»
On écoute Pierre-Yves McSween...