Dans les médias et dans les discours politiques, on affirme depuis longtemps qu’on manque de logements abordables et adéquats au Québec.
Au lieu de s'attaquer au prix et à l'état des logements, le chroniqueur économique Pierre-Yves McSween propose de prendre «le problème à l’envers» en cherchant plutôt à jouer sur des facteurs en amont pour arriver au but visé.
«Qu'est-ce qu'on peut faire au début de la chaîne? Quand les conditions sont gagnantes, quand des terrains pour faire des logements ne sont pas exposés au privé... Je parle de développement urbain. On va bâtir des tours plus hautes dans des quartiers où on avait ce petit côté enchanteur de vouloir garder des deux étages ou trois étages. Il faut créer des situations où on compense le coût de financement actuel par des conditions contraignantes à la location plus tard.»