Depuis la pandémie, les organismes communautaires sont beaucoup plus sollicités. À Montréal, le prix des loyers fait en sorte que beaucoup de monde n’arrive plus à se loger. C’est également vrai pour les organismes communautaires. Plusieurs sont maintenant menacés d’éviction.
Écoutez Marie-Andrée Painchaud, coordonnatrice du Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal, faire le point avec l’animateur Patrick Lagacé.
Selon Mme Painchaud, une cinquantaine d’organismes risquent de se retrouver à la rue.
«Les organismes peuvent travailler avec toutes sortes de personnes», explique-t-elle.
«Par exemple, des personnes immigrantes. Ils vont les aider à se dépatouiller dans le système et dans la société québécoise aussi. Il y a des groupes avec les jeunes familles qui vont soutenir les jeunes parents. Il y a des groupes qui défendent les droits des locataires. Il y a aussi des groupes qui vont travailler avec les personnes âgées qui sont très isolées.»
C’est en raison des changements au niveau du gouvernement du Québec qui aurait rayé le concept de mission sociale au sein de la mission des commissions scolaires qu'on se retrouve dans cette situation.
Depuis, leurs bâtiments qui étaient autrefois prêtés gratuitement ou loués à faible coût à des organismes sont souvent utilisés pour autre chose ou fermés.
Cette année, des loyers pourraient passer de 20 000$ par année à 60 000$.