Les accusations contre l'ex-président américain Donald Trump ne cessent de s'accumuler, ce qui ne semble avoir aucun impact sur sa popularité auprès de ses fidèles.
En fait, ces accusations sont même payantes, d'un strict point de vue financier. Et sur d'autres aspects aussi...
L'animateur Luc Ferrandez a invité Jean-Marc Léger, président de la firme de sondages Léger 360 et analyste de la politique américaine, pour tenter de comprendre pourquoi.
«Il y a 91 accusations sur quatre procès au niveau fédéral et au niveau de l'État. C'est énorme. Si on regarde dans les intentions de vote, il est parti à 42 % en janvier... Il est aujourd'hui à 59 % auprès des républicains qui voteraient pour lui.»
«Concrètement, Trump, c'est une téléréalité. Les gens regardent ça à la télévision et ils ne voient pas l'impact que ça a dans leur quotidien. Ils trouvent ça génial d'avoir un homme qui se bat contre le système. Mais le jour où il sera emprisonné...»
«La réalité, c'est que c'est une course contre la montre. Est-ce que l'une des causes va se traduire assez vite en justice pour que l'homme soit emprisonné avant l'élection de novembre 2024? Dès qu'il sera emprisonné, c'est autre chose... À mon avis, les gens autour de lui vont le laisser tomber et les électeurs vont le laisser tomber.»
On écoute Jean-Marc Léger...