La hausse de la facture dans les restaurants freine l'ardeur des consommateurs à y retourner. Parfois, ils préfèrent une formule plus économique, comme celle des déjeuners.
Luc Ferrandez en discute avec sa nouvelle collaboratrice Geneviève Pettersen qui analyse la situation en regardant bien les deux côtés de la médaille.
La position de la mère de famille, tout d'abord.
«Aller au resto-pub du coin avec mes trois enfants, ça me coûte 120 $, 130 $. Ça commence à faire un trou dans le budget pour une soirée où tu n'avais pas le goût de faire grand-chose et que tu avais le goût d'écouter des téléromans à la télévision.»
Mais aussi, celle du restaurateur.
«Pourquoi on n'est pas prêt à payer pour la vraie valeur des choses ? Dans l'assiette, ce qu'on voit, ce n'est pas juste la bouffe. Tu paies parce que tu ne l'as pas fait (la bouffe»), tu paies pour l'ambiance, tu paies pour le service, tu paies pour le décor.»
«Tu disais tantôt: «Tout le monde est en voyage et tout le monde est au show de Taylor Swift.» Mais payer 32 $ pour une bavette de bœuf, c'est trop cher. Moi, j'aimerais ça qu'on m'explique.»