On est en plein mois de la fierté et de plus en plus, on doit être prudent dans l’utilisation des pronoms quand on s’adresse à des personnes qui préfèrent ne pas être identifiées par un genre, par exemple dans les signatures courriels.
Écoutez la collaboratrice au 98.5, Maude Goyer, au micro de l’animatrice Marie-Claude Lavallée aborder les sujets chauds de l’actualité des derniers mois.
Elle identifie personnellement son genre dans sa signature de courriel et constate que plusieurs le font maintenant.
«C'est vraiment intéressant, parce qu'on se rend compte en fait qu'il y a plein de gens qui sont issus de la diversité, mais aussi des gens qui sont soit non-binaires ou en transition, mais aussi des gens qui ont des prénoms non genrés ou qui sont en questionnement, ou des gens aussi issus de l'immigration qui ont des prénoms peu commun.»
Elle donne l’exemple d’une femme nommée Noah, qu’elle a rencontrée, et qui a aussi fait cette démarche qui peut donc être nécessaire pour certains.
«Elle m'a dit: “J'étais tannée que les interlocuteurs ne sachent pas comment s'adresser à moi. On m'appelait toujours monsieur au téléphone ou par courriel. C'est un peu tannant”. Donc, elle a décidé de rajouter son pronom à la suite de ces manifestations qui arrivaient au quotidien.»
