Les ennuis du REM se poursuivent; un nouvel arrêt de service est survenu mercredi matin.
Écoutez l'animateur Philippe Cantin en discuter avec le porte-parole du CDPQ Infra, Jean-Vincent Lacroix, l’expert en planification des transports à l’Université de Montréal, Pierre Barrieau et le chroniqueur au quotidien Le Soleil, François Bourque.
«Chaque matin, avant le début, on a un train de tête, un premier train qui fait l’ensemble du parcours pour s’assurer que tout fonctionne. Un peu avant 5h30, la connexion ne s’est pas faite pour ce train, donc, en raison des enjeux techniques d’informatique, on a dû envoyer quelqu’un, manuellement.»
La mise en service a été rétablie vers 6 h.
Pas encore d’inquiétude
De son côté, Pierre Barrieau ne se dit pas inquiet du lancement du REM, même s’il considère que le calendrier était optimiste et qu’on aurait pu faire davantage de tests avant l’ouverture.
«Les autobus auraient pu continuer à rentrer à Montréal pour les premières semaines et commencer à faire une transition graduelle. Par exemple, chaque semaine, on transfère un certain nombre de lignes d'autobus et on augmente les charges graduellement. Et on adapte aux charges.»
Aussi, François Bourque affirme que ces ratés renforcent les convictions des opposants au projet de tramway à Québec.
«Les gens qui sont des opposants au tramway, évidemment, récupèrent les ratés de la mise en service du REM: “Voyez comme c'est la preuve que ces systèmes ne sont pas à point et vont prendre un temps d'arrêt, pour les étudier davantage”. Donc leur argumentaire ne change pas.»