La crise des opioïdes qui touche Montréal est la conjoncture de plusieurs éléments dont la rencontre a mené à une catastrophe. Drogues, donc, mais aussi santé mentale et crise du logement sont parties prenantes de cette situation sociétale.
L’animateur Philippe Cantin reçoit le chroniqueur de La Presse, Mario Girard, qui signe un texte où il note que tout le monde a vu venir cette crise.
Et il a une suggestion pour le gouvernement Legault : un sommet réunissant l’ensemble des acteurs pour établir un solide plan d’action. Pourquoi?
«Parce que je trouve qu’il y a un manque de concertation. C’est une crise plurielle, d’abord, parce qu’elle combine le logement, la santé mentale, les opioïdes et qui rassemble une foule de ressources.»
En gros, il estime qu’il n’y a pas de stratégie globale, que toutes les parties impliquées travaillent en vase clos.
«Il faut aussi s’inspirer des expériences ailleurs, à Vancouver, à Calgary et dans d’autres villes américaines.»
Montréal, comme Vancouver?
Est-ce que Montréal est en train de devenir la nouvelle Vancouver?
Le Dr Brian Conway, directeur médical du Centre des maladies infectieuses de Vancouver, note que tout commence par le besoin de base le plus élémentaire qui soit : celui de se loger.
««C’est une crise du logement où les gens sont logés de façon complètement indigne. Et tant que ça va durer, ça va être difficile de les engager dans un système de soins, de les convaincre que l’on veut qu’ils fassent vraiment faire partie de la société. (…) Pour moi, ça commence par fournir un logement digne à tout citoyen.»
La discussion commence à 4:11.
On les écoute...