Chaque année, le cancer du sein tue encore près de 5000 Canadiennes. À Montréal, les chercheurs tentent de déjouer les cancers du sein qui engendrent des métastases.
Écoutez l’animatrice Marie-Claude Lavallée en discuter avec Rebecca Cusseddu, chercheuse de l’Institut de recherches cliniques de Montréal.
Les mammographie de prévention aident grandement, mais certains cancers du sein font des métastases, parfois très discrètes.
À l'Institut de recherche clinique de Montréal, l'IRCAM, on travaille très fort en ce moment pour lutter contre ces cellules de la tumeur primaire qui s'échappent pour aller créer des tumeurs secondaires dans le corps.
«C’est que certaines cellules vont commencer à proliférer, certaines vont s'échapper, passer par la circulation sanguine, puis arriver dans d'autres organes et former des métastases. Certaines vont être visibles et d'autres non. Alors, on va penser qu'une chirurgie va pouvoir guérir les personnes. Et puis, quelques années plus tard, même certaines fois des décennies, il va y avoir ce qu'on appelle des récidives lorsque les cellules vont vraiment se réveiller et reformer, donc des tumeurs secondaires et des métastases.»
«Il y a des cancers qui ne font pas de métastases ou très peu, dit la chercheuse. C'est sûr que la détection primaire, on va dire en amont, est très, très importante dans ce cas-là. Mais malheureusement, il y a des cancers qu'on dit beaucoup plus agressifs, par exemple, le cancer du sein her2 ou triple négatif, eux vont faire des métastases qui seront parfois détectées directement ou plus tard, encore une fois.»