Près de 500 ménages sont toujours sans logement au Québec, cinq jours après le 1ᵉʳ juillet.
115 de ceux-ci se trouvent dans la région de Montréal.
Écoutez Véronique Laflamme, porte-parole du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), à l’émission de Louis Lacroix.
«Il y a de très bas taux d’inoccupation dans plusieurs villes, dont Rimouski, Drummondville, Granby et Trois-Rivières. Depuis deux ans, il y a un nombre important de ménages locataires dans ces municipalités qui sont aujourd'hui sans bail. Ils habitent chez des proches, dans des situations temporaires. À Montréal, Laval et Longueuil, la situation n’est pas rose non plus.»
Taux d'inocupation des logements de moins de 1 %
Selon Mme Laflamme, l'aide offerte à ces ménages n'a jamais été aussi importante.
Elle souligne que la stratégie gouvernementale à propos du logement n'a pas les effets escomptés.
Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement, 3 % ou plus est un taux d'inocupation des logements locatifs sain.
Il est de moins de 1 % dans plusieurs villes québécoises.
Précisons que la détérioration de l'abordabilité (le coût mensuel) s'ajoute à la rareté des logements pour engendrer la crise actuelle.