La mort de Nahel, abattu plus tôt cette semaine par un policier en France, a donné lieu à cinq nuits d'émeutes à Paris et de nombreuses arrestations.
«C'est bien sûr un moment important, mais ce n'est pas la fin de ce qui est en train de se passer en France», souligne Clovis Casali, journaliste de France 24, concernant les funérailles du jeune homme de 17 ans qui ont eu lieu samedi à la mosquée.
Dimanche, à l'émission Même le week-end, il brosse le portrait de la situation.
«Le policier qui a tiré sur le jeune Nahel est toujours détenu. Mais bien sûr, l'enquête se poursuit et il n’a pas encore été condamné, ce que souhaitent les manifestants», souligne-t-il.
Il revient également sur les violences qui ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche et de l'attentat sur la maison du maire de L’Haÿ-les-Roses en banlieue de Paris.
«Ils ont jeté le feu à l'endroit et il y avait sa femme et ses deux enfants en bas âge. Et l'un des enfants et sa femme ont été blessés dans cet incident.»