Légiférer pour protéger le droit à l'avortement est risqué, selon le Barreau du Québec, qui a transmis un avis au quotidien Le Devoir.
La ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, souhaite agir afin de protéger ce droit. Or, une loi pourrait ouvrir la porte à d'éventuelles limitations.
D'autres experts de la question soulèvent les mêmes réserves. C'est le cas de Me Louise Langevin, qui a exprimé sont point de vue lors d'une entrevue accordée à l'animateur du 98.5, Louis Lacroix, mercredi matin.
Écoutez l’intégralité de l'entretien avec la professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval.
«La question d'une loi, quand ça devient publique, quand il y a un débat, on ne sait jamais comment toute l'histoire va se terminer. Est-ce que les femmes vont obtenir plus de droits ou moins de droits? La précaution est toujours de mise. Quand c'est risqué, on n'y touche pas.»
Elle fait valoir que le droit à l'avortement est déjà reconnu par les législations québécoise et canadienne.