Les feux de forêt tiennent en haleine depuis plusieurs jours les pompiers… qui arrivent maintenant de France, du Portugal et de l’Espagne pour prêter main-forte aux équipes québécoises.
Mais sont-ils suffisamment formés pour éteindre des incendies dans les forêts québécoises?
C’est la question que pose l’animateur Luc Ferrandez, alors qu’il s’entretient avec le chroniqueur à l’émission Puisqu’il faut se lever, Frédéric Labelle et la porte-parole de la SOPFEU, Josée Poitras.
Le chroniqueur présente entre autres des reportages publiés en Europe qui avancent que les pompiers ne sont pas utilisés de façon optimale.
«Et ce qui est intéressant dans ça, c'est qu'on voit la couverture de l'autre côté de l'Atlantique, parce qu'ici on nous dit que les sapeurs-pompiers s'adaptent bien, mais de l'autre bord, on a l'envers de la médaille, dit Frédéric Labelle. Ils ont l'air de plus trouver le temps long qu'autre chose. C'est ce qu'on nous dit dans le topo.»
De son côté, Josée Poitras soutient que les formations sont dans les normes.
«Par exemple, en Amérique, il y a un temps où on doit former les gens et les informer des menaces, c'est la même chose lorsque nos pompiers vont en Colombie-Britannique, aux États-Unis et même en Australie. Alors oui, ces pompiers français sont très bien formés, sauf que le combustible n'est pas le même. La météo non plus n'est pas la même.»