Les coûts de deux projets municipaux à Terrebonne ont explosé. Selon la vérificatrice générale de la municipalité, Sonya Guilbault, la Ville de Terrebonne a mal encadré et mal surveillé ces projets.
L'animateur Luc Ferrandez se souvient de dépassements de coûts du simple au double ou au triple, mais à ce point?
«Mais une multiplication d'un coût par dix, par exemple, ça, je ne me rappelle pas ça.»
C'est le cas des coûts liés à l'usine des traitements des eaux usées qui sont passés de 11 millions $ à 135 millions $... Le nouveau quartier général de la police, quant à lui, a coûté plus de cinq fois son coût estimé, passant de 17 à 96 millions $.
Serge Villandré, directeur général de la Ville de Terrebonne, répond aux questions de l'animateur.
«Ce sont des projets qui datent de plus d'une dizaine d'années. À l'époque, quand on a commencé à penser ces projets, on est parti avec des estimés de base.»
«Mais au fur et à mesure qu'on a approfondi les besoins, on s'est rendu compte qu'on avait besoin, dans un cas, d'une usine avec des attentes grandissantes en termes de normes environnementales (...) et dans le cas du QG de police, la même chose. Notre projet a évolué.»
«Si on le prend au premier degré, oui, ce sont des montants énormes, mais il faut comparer des pommes avec des pommes. Quand nous sommes allés en appel d'offres, nous sommes allés en appel d'offres en ayant complètement revu complètement les estimés et la portée du projet.»
Le DG estime aussi que la vente de terrains industriels résiduels liés au projet de l'usine va permettre de rembourser «la majeure partie» des coûts.
On l'écoute...
