Donald Trump fait face à 37 chefs d'accusation pour avoir dérobé à la Maison-Blanche des documents ultra secrets touchant à la sécurité nationale des États-Unis.
Richard Fadden, un ancien patron du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), discute mardi avec Patrick Lagacé des agissements de l'ancien président.
«Je n'étais pas surpris concernant le fait qu'il ait retenu quelques documents. C'était plutôt le contenu des documents: des secrets nucléaires, les commentaires sur les alliés, quelques documents touchant la défense des États-Unis. Ce sont des secrets très, très délicats. Et en plus de ça, comme vous le savez, il a été accusé d'entrave à la justice. Et ça, c'est un crime très sérieux.»
Selon le spécialiste, Donald Trump aurait déjà mis en danger des secrets américains en abordant certains sujets publiquement.
«Il semble croire qu'il a le droit absolu d'utiliser toutes les informations auxquelles il a accès, mais il ne semble pas accepter que ça peut avoir des conséquences très négatives, non pas seulement pour les États-Unis dans le sens institutionnel, mais aussi que ça peut affecter la vie de ses agents à l'étranger. Ça peut avoir d’immenses effets sur les marchés internationaux. Il y a une tournure d'esprit qui est très rare chez les chefs d'État ou d'un chef de gouvernement.»