La Société de transport de Montréal et le SPVM ont présenté, lundi, une nouvelle campagne contre le harcèlement de rue.
Ils ont choisi d’interpeller les témoins pour les inciter à agir quand ils assistent à des scènes de harcèlement. Des affiches sur lesquelles on pourra lire «TÉMOINS, AGISSONS» feront leur apparition cette semaine sur les autobus et dans les stations de métro.
Est-ce qu’interpeller les témoins est une bonne approche? Et pourquoi on peut figer quand on est témoin de ce genre de scènes?
«La science nous dit que face à ce genre d'incident, les gens ont trois récations qui sont les plus fréquentes. Les gens vont, soit se battre, ce qu'on appelle le fight... Ils vont, soit s'enfuir, donc, le flight, où ils vont figer, ce qu'on appelle le freeze.»
C'est la troisième option qui est la plus fréquente. La Dr estime les conseils intéressants, mais on ne doit pas s'impliquer à tout prix.
«Il faut que la personne soit certaine que sa propre sécurité est assurée. Donc, si le témoin sent que lui aussi peut être à risque ou s'exposer à de la violence en intervenant, ça se peut qu'il ne le fasse pas.»
On écoute la Dr Isabelle Boyer...