À l’occasion de sa chronique au micro de Paul Arcand, vendredi matin, Pierre-Yves McSween aborde le concept de la protection des consommateurs, qui n’est pas gratuit à ses yeux.
Alors que le gouvernement Legault, par l’entremise du projet de Loi 29 qui permettra entre autres de mieux protéger le consommateur, deux éléments importants se conjuguent: selon le chroniqueur.
D’un point de vue environnemental et de la logique de consommation, c’est louable. Par contre, penser que cela n’influencera pas le prix d’achat des biens durables, c’est rêver en couleur selon lui.
L’offre au client va donc probablement changer et le «mix marketing» aussi.
«Quand tu as de gros détaillants, ça va. Mais, un petit détaillant va-t-il être capable d’assumer ça si le fabricant n’assume pas tout? Tu sais, si tu me donnes des pénalités si je ne répare pas ou si tu me forces à réparer ou à remplacer... mon modèle d’affaires tient-il encore? Parce que moi je suis juste un intermédiaire. J’achète des bébelles puis je les revends. Ça, c’est à suivre...»