Le sport professionnel est-il essentiel pour une ville?
C’est la question que pose l’animateur Paul Arcand aux commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
Pour Luc, la réponse est claire! Il estime que les gens se plaignent pour rien.
«Non, ce n’est pas essentiel! La Coupe du monde de foot 2026, où Montréal n'en fera pas partie, alors que Toronto va en faire partie, que ça va être le summum de “Montréal est nulle”. [...] Moi, je fais une distinction entre l'ego et la nécessité du sport. Les Québécois ne suivent pas tant que ça les sports. Il y a eu des statistiques, un sondage qui indiquait que le hockey 8% de la population le regarde, le football, baseball, basketball autour de 2% de la population qui suivent ça. Ça fait qu’on n'en a pas besoin.»
3 millions de dollars par match pour le centre-ville
De son côté, Nathalie Normandeau répond que le sport est bon pour l'économie de Montréal.
Le Journal de Montréal évalue d'ailleurs les retombées par match à 3 millions de dollars pour le centre-ville de Montréal.
«Imaginez l'impact que ça a, non seulement sur l'économie d'une ville, les emplois créés, mais sur l'effervescence que ça crée, sur le sentiment d'appartenance que ça procure», ajoute-t-elle.
«Que serait Montréal sans ses Canadiens? Le rêve du sport professionnel est tellement grand que Québec, qui a goûté aux Nordiques, souhaite le retour d'une équipe de la Ligue nationale. Montréal, qui a goûté aux Expos, souhaitait le retour d'une équipe de baseball à Montréal. Et certains rêvent d'une équipe LNB, d'autres la NFL.»