Dans le contexte de dénonciation des violences sexuelles en milieu scolaire, Le Devoir a révélé cette semaine deux cas illustrant bien que certains enseignants, qui se sont livrés à des gestes déplacés à l'égard d'élèves, sont parfois difficiles à écarter.
Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a notemment ouvert une enquête afin de lever le voile sur ce que vivent les victimes et comment elles sont reçues lorsqu’elles dénoncent leur agresseur.
À l'émission Puisqu'il faut se lever, vendredi matin, l'animateur Louis Lacroix reçoit Marie-Belle Monchamp Daunet, elle-même victime de gestes déplacés d’un enseignant de son école secondaire.
Elle raconte son histoire, alors qu'elle étudiait à l’école Louise-Trichet de 2005 à 2010.
«Nous avons été gardées dans le silence, les filles ont été rencontrées. Nous avons été remerciées de notre aide apportée dans le dossier et nous n'avons jamais eu de nouvelles.»
Écoutez-la parler des embûches auxquelles elle a fait face en voulant dénoncer l'enseignant.