Les propos du ministre de l’Éducation Bernard Drainville, qui était en entrevue éditoriale avec Le Devoir mardi, font réagir. Il a déclaré que le travail d'un député et celui d’un enseignant, ne pouvaient pas être comparés.
Le ministre Drainville continue aussi de nier l’existence de l’école à trois vitesses, position qui fait pester un groupe de professeurs qui préparent une sortie.
Écoutez Patrick Lagacé en discuter avec Luc Papineau, enseignant de français au secondaire. Il enseigne depuis 1992.
«La question est: “pourquoi les députés provinciaux québécois seraient payés 30 % plus cher, donc ils seraient les députés les mieux payés au Canada, dit M. Papineau. Et pourquoi les enseignants québécois, eux, seraient tout bonnement dans la moyenne”? On ne compare pas les deux jobs, on compare l'augmentation que reçoit chacune des personnes et on voit un écart très grand entre les deux.»
Aussi, ils abordent l’école à trois vitesses.
«On pourrait même dire à quatre, là, c'est l'idée que, au Québec, une école privée, une école publique, une école publique avec des programmes particuliers qui souvent font des sélections, puis on pourrait parler de secteurs d'adaptation scolaire. Donc, c'est ça, ce sont ces quatre façons-là que l'enseignement est dispensé au Québec.»