Des parents se sont mobilisés pour dénoncer des déplacements d’élèves avec difficulté globale de développement par le Centre de service scolaire des Patriotes, en Montérégie. Le Centre a fini par reculer.
Une dizaine d’enfants du préscolaire de l’école du Moulin à Ste-Julie allaient être changés d’école à l’automne et de nombreux parents déplorent que la direction du centre de service scolaire ne tienne pas compte des conséquences graves des nombreux déplacements sur leurs petits à besoins particuliers.
Certains de ces enfants ont été changés trois, parfois même quatre fois d’école durant leur jeune parcours scolaire.
Écoutez Patrick Lagacé en discuter avec Maude Jenneau, mère d’une petite fille de 8 ans qui fréquente l’école du Moulin à Ste-Julie. Il est insensé pour elle de la changer d’école après deux ans de bon fonctionnement.
«C'est la première année, où est-ce que ça se passe bien, dit-elle. Elle commence à être ouverte aux apprentissages et recommence à me dire qu'elle aime aller à l'école. Mais là, elle va bien et je l’ai mentionné à l'école. Puis ça, c'est la stabilité qui permet ça, c'est d'avoir les mêmes adultes qui s'occupent d'elle, qui permet qu'elle est capable de s'épanouir.»
De son côté, Luc Lapointe, le directeur général du Centre de services scolaire des Patriotes, assure que les parents et les enfants seront accompagnés si des changements devaient survenir.
«Pour ce cas précis, c'est un changement de vocation d'une école spécialisée à Montréal qui est l'école Victor Doré. Donc, nous, on avait l'habitude de référer nos élèves qui avaient des besoins les plus importants au niveau de la motricité, au niveau de la mobilité là-bas. Mais à partir de l'an prochain, le mandat de cette école va être un petit peu différent.»
Une pétition qui recueille plus de 800 signatures vient d’être lancée.