En raison de la rareté de certains crus rares et prestigieux, des réseaux illégaux de vente de vin en ligne sont fréquentés par des connaisseurs, a révélé La Presse.
La SAQ offre aux clients qui dépensent plus de 25 000$ annuellement des produits en primeurs et des vins de prestige, mais certains ne sont pas satisfaits du service VIP et préfèrent visiter des sites illégaux pour mettre la main sur des crus de grande valeur.
Au micro de Luc Ferrandez, la sommelière Jessica Harnois discute de la chose.
Elle explique comment fonctionne le monopole de la SAQ relativement à sa politique de grands crus. Celle qui a acheté de grands vins pour la SAQ, il y a plusieurs années, nous parle aussi de la «cave de garde» considérable de la société d'État.
Comment expliquer cet appétit des Québec pour ce genre de vins, quitte à acheter les bouteilles par l'entremise de sites de reventes illégaux?
«Les Québécois sont friands de vins. Surtout de Bordeaux et d'Italie. Et des grands vins, aussi... Il y a une facture assez élevée pour les collectionneurs. Parce que là, on rentre dans la braquette des collectionneurs. J'ai deux réponses. Premièrement, c'est la passion. Plus tu en as, plus tu en veux. Et la deuxième, c'est que tu peux quintupler tes gains, tout simplement.»