Il y a des parallèles à tracer entre le parcours de Catherine Fournier et celui de Léa Clermont-Dion.
Tout comme l'actuelle mairesse de Longueuil, l'autrice et réalisatrice a, elle aussi, choisi de dévoiler son identité après avoir documenté son passage après une plainte pour agression sexuelle dans le système judiciaire québécois.
Au micro de Patrick Lagacé, elle souligne la complexité du processus judiciare - qui est particulièment lent.
«Le verdict de culpabilité date de 2021 dans mon cas. Ça va faire deux ans. J'ai porté plainte en 2017. C'est extrêmement long.»
Clermont-Dion estime aussi qu'il y a un «manque d'éducation populaire» sur la question du processus judiciare. Dans son cas, elle note aussi que le contre-interrogatoire a de quoi ébranler.
«Le contre-interrogatoire, pour moi, c'est l'uns des traumatismes les plus marquants. Un contre-interrogatoire de trois jours, pratiquement. C'était extrêmement éreintant.»
En fin de compte, Léa Clermont-Dion note que les victimes veulent être entendues et êtres crues. Et, dès fois, le système de justice peut donner ça.»
On l'écoute...