Le grand patron de la coopérative Olymel, Yanick Gervais, d’Olymel, a discuté avec l'animateur du 98.5, Patrick Lagacé, de la récente fermeture de l’usine de Vallée-Jonction.
Huit cents emplois sont affectés. Environ 1800 personnes habitent dans ce village de la Beauce.
Le principal producteur de porc frais au Québec a annoncé la semaine dernière qu'il fermait l’usine de Vallée-Jonction.
Trois autres usines d’abattage d’Olymel sont situées à d’Ange-Gardien, en Montérégie; à Yamachiche, en Mauricie; et à Saint-Esprit dans Lanaudière.
«Les employés ont été rencontrés avant l'annonce officielle, vendredi matin. [...] On a eu aussi un dialogue préalable avec des intervenants du milieu, que ce soit la mairesse et le préfet. La décision a été entérinée par le conseil d'administration à la fin mars.»
La crise vécue par l'industrie porcine au Québec a été grandement accentuée par la fermeture du marché chinois aux importations depuis 2019. Selon M. Gervais, la pandémie, la hausse du prix des grains et la pénurie de main-d'oeuvre ont également eu des effets néfastes.
Écoutez Yanick Gervais expliquer les raisons ayant incité la direction à fermer l'usine de Vallée-Jonction plutôt qu'une autre infrastruture appartenant à Olymel.
«C'est une usine vieillissante, qui est plus difficile a optimiser. Malgré les [bons] salaires, on avait de la difficulté à faire du recrutement local. Il y avait un effritement du nombre d'employés disponibles. Cela nous empêchait d'avoir des projets de croissance.»