Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé lundi Air France et Airbus des charges d'homicides involontaires dans l'écrasement en juin 2009 d'un Airbus A330 assurant la liaison Rio de Janeiro-Paris.
Ce crash a fait 228 victimes.
Le tribunal a indiqué que si des fautes avaient été commises, «aucun lien de causalité certain» avec l'accident n'avait pu être démontré.
Écoutez Jean Serrat, ancien commandant de bord, qui était présent au tribunal.
«Cette décision a créé une profonde tristesse et de la colère. Du point de vue juridique, il y a deux manières de regarder les choses...»
Cependant, le tribunal correctionnel a affirmé que des poursuites au civil sont possibles.