Avec les nombreuses allégations de crimes sexuels qui seraient arrivés dans le réseau scolaire dans les derniers mois, le ministre de l’éducation déclenche une «enquête générale». Est-ce que c'est de la poudre aux yeux?
Luc Ferrandez fait d’abord référence au fait qu’une autre enquête a aussi été déclenchée par la ministre des Sports dernièrement, dans la foulée des allégations d'abus physiques, de harcèlement psychologique, de violence verbale et d'agressions sexuelles perpétrées par un entraîneur de basketball féminin.
«C’est une opération marketing. […] Je ne comprends pas comment ces deux études-là vont s’articuler l’une à l’autre, alors qu'elles ont le même mandat, à peu près, à quelques mois d’écart», explique-t-il.
De son côté, Nathalie Normandeau est plus optimiste.
«Je pense que ça va donner des résultats et je crois que la démarche est intéressante, dit-elle. C’est une première d’abord. […] lls ont un délai très court. Ce qu’on pourrait apprendre, c’est que les violences sexuelles dans nos écoles secondaires sont probablement plus répandues qu’on croit.»