Drame familial dans Rosemont La Petite-Patrie: la santé mentale est encore pointée du doigt. Comment réagira le suspect lorsqu’il prendra conséquence dès ses actes?
Le médecin psychiatre au CISSS du Bas-Saint-Laurent, le Dr Jean-François De La Sablonnière soutient que personne n’aurait pu prévoir un tel drame.
«La vérité, c'est que les motivations derrière ces tristes meurtres-là, on ne les sait pas et elles seront révélées par l’enquête policière», dit-il.
Il affirme que seulement 15% des cas d’homicides sont liés à des meurtriers aux prises avec des problèmes de santé mentale.
«Pour la très grande majorité des cas d'homicides, on parle d’êtres humains, humainement imparfaits, qui vont commettre un tel comportement, souvent dans un contexte où il y a une part d’impulsivité augmentée ou pas par a consommation de substances, drogues ou alcool.»