«C'est très récurent que la DPJ va demander le retrait des enfants de la famille, mais même des communautés, et de les envoyer dans une famille non autochtone, et ce, pour des raisons de stabilité ou de proximité des services», confirme en entrée de jeu l'avocate avocate qui pratique à Kuujjuaq spécifiquement pour les cas de DPJ.
Celle-ci confirme que plusieurs services de base comme l'accès à l'eau potable sont parfois complexes à recevoir. «Après, quand on parle des travailleurs sociaux, des dentistes, des directeurs d'école, il en manque. Ça peut être un réflexe de la DPJ de mettre l'enfant dans une communauté différente pour la sécurité de l'enfant et le bon développement de l'enfant», estime Me Boumeftah.
Dans le cas de la situation dévoilée par le Journal de Montréal, la DPJ «n'a même pas regardé s'il y avait des familles d'accueil [dans une famille de la même communauté]», confirme l'avocate.
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