Suite à des révélations entourant les intimidations dégradantes qui se sont déroulées dans le milieu du hockey canadien, la LHMJQ et son commissaire ont été la cible de nombreuses critiques. Le grand patron de la ligue, Gilles Courteau, a finalement annoncé sa démission dimanche soir malgré avoir dit vouloir rester en poste pas plus tard que vendredi dernier sur nos ondes.
«Est-ce qu’il a menti? Est-ce qu’il a oublié un détail? Quoi qu’il en soit, quand on parle de ce témoignage, de ce jeune joueur de la Ligue de hockey junior majeur du Québec qui s’appelle Stephen Quirk et qui a joué donc pour un club et qui a signé un affidavit pour dire : "J’ai été abusé, j’ai été victime d’agression sexuelle, de mauvais traitements." Là, j’ai eu cet échange avec monsieur Courteau en disant : "Mais, comment ça se fait que vous n'aviez pas lu l’affidavit d’un de vos joueurs?"»
En entretien avec Paul Arcand lundi matin, le porte-parole de Québec solidaire en matière de sports, Vincent Marissal, soutient qu’il ne voit maintenant plus la pertinence de ramener Monsieur Courteau devant le comité parlementaire, car il craint que l’exercice finisse davantage par ressembler à un cirque qu’à un témoignage sérieux et pertinent.
«Je pense que j’en ai assez entendu de monsieur Courteau. Il s’est mêlé les pinceaux, son histoire n’avait ni queue ni tête. Je viens d’entendre l’extrait que vous avez vendredi dernier. Moi, j’ai peur, monsieur Arcand, que ça vire en "dîner de cons" cette affaire-là. [...] Je pense que monsieur Courteau, il fait la démonstration qu’il est arrivé au bout de l’expérience. Il a pris la bonne décision et je la salue en fin de semaine. Moi, je pense qu’on doit passer maintenant à l’étape suivante.»
Vincent Marissal commente aussi le changement de culture et d’approche que devront opérer la ligue et son nouveau commissaire auprès de la ministre des Sports sur la question de la violence et des bagarres au hockey junior.
On l’écoute...