Le GHB, connu aussi comme la drogue du viol, s’est retrouvé au cœur de l’actualité dans les derniers jours.
D’abord, la semaine passée, un important réseau de production de GHB a été démantelé par la SQ: jusqu’à 43 millions de doses ont été saisies pour une valeur de revente d’environ 860 millions de dollards.
La médecin de famille œuvrant en dépendance et en santé mentale à la clinique La Licorne, à Montréal, Dre Marie-Ève Morin, explique que c’est une drogue, qui, si prise en excès et mélangée avec de l’alcool, peut entraîner jusqu’à des comas et des arrêts respiratoires.
«C’est une substance purement chimique, ça ne pousse pas dans les arbres!»
Cette drogue, consommée 90 % du temps de manière volontaire, peut aussi être une drogue de soumission, mais combinée à l’alcool, peut causer des trous de mémoire.
Selon la médecin, s’il y avait une drogue à enlever dans l’univers, ce serait celle-là. Malgré tout, elle souligne que l’alcool peut aussi se transformer en «drogue du viol», étant donné qu’en excès, les effets peuvent se ressembler.
Écoutez la médecin de famille œuvrant en dépendance et en santé mentale à la clinique La Licorne à Montréal, Dre Marie-Ève Morin, expliquer au micro de l'animateur Patrick Lagacé comment le GHB agit sur notre système.