Le Québec doit mieux protéger ses enfants et la DPJ a besoin de ressources supplémentaires pour le faire, recommande la coroner Géhane Kamel dans un rapport portant sur la mort nébuleuse du petit Thomas Audet après un coup à l'abdomen en 2016.
Le gouvernement provincial ajustera-t-il le budget de la DPJ pour notamment s'attaquer au manque d'intervenants comme le suggère Me Kamel? C'est la question que Paul Arcand demande au ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant.
«Je pense que les plus jeunes enfants doivent être priorisés. Le 0-5 ans, c'est 30% des signalements à la DPJ», répond le ministre.
Le ministre affirme qu'actuellement, les ressources sont en mesure de s'occuper des priorités nommées P1 et P2, mais qu'il y a toujours une liste d'attente pour les autres.
«Je vais être honnête. Avec les séquelles post-pandémie, la santé mentale aussi, on a beaucoup de signalements.»
Le cas Thomas Audet
Concernant le cas de Thomas Audet, le ministre affirme qu'il s'agit d'une erreur des «personnes à la réception au département des signalements».
«L'enfant a été mal classé, ça aurait dû être un abus physique», dit le ministre, mais il ajoute que ce service «a été rehaussé et encadré» depuis.
Notons que Lionel Carmand n'était pas en poste lors des événements de 2016.
Autre sujet discuté avec le ministre:
- Les problèmes liés à l'itinérance au centre-ville de Montréal
Écoutez le ministre des Services sociaux, Lionel Carmant, discuter avec l'animateur Paul Arcand de la situation de la Protection de la jeunesse, alors qu'un rapport vient d'être publié sur la mort de Thomas Audet.