Au Québec, actuellement, plus de 7 % des décès découlent de l'aide médicale à mourir, selon Radio-Canada. Cette tendance serait à la hausse, alors que le recours à l'aide médicale à mourir représentait 5 % des décès enregistrés d'avril 2021 à mars 2022.
Cette tendance positionnerait le Québec en tête de liste en ce qui a trait au nombre d'aides médicales à mourir annuelles, en devançant les pays précurseurs comme la Belgique et les Pays-Bas.
Le Dr Georges L'Espérance, président de l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD), explique que ces chiffres en sont des prédictions, mais constate que malgré quelques délais, l'aide médicale à mourir est plus accessible qu'avant pour les demandeurs.
«S'il y a 7 % de gens qui demandent l'aide médicale à mourir… Et alors? Suis-je tenté de dire! Si les gens au Québec, pour eux, c'est une façon de mourir dans la dignité et non pas de traîner leur agonie ou leur problématique pathologique pendant très longtemps et de se sentir détériorer, pourquoi pas! En autant qu'ils rencontrent tous les critères!»
Écoutez le Dr Georges L'Espérance, président de l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD) aborder avec l'animateur Paul Arcand la nouvelle réalité des demandes d'aide médicale à mourir au Québec.